Le tourisme est l’un des secteurs les plus durement éprouvés par la crise sanitaire mondiale du Coronavirus. En 2020, les destinations touristiques ont reçu 1 milliard d’arrivées internationales de moins que l’année précédente. La crise sanitaire a mis en péril 100 à 120 millions d’emplois dans le tourisme, dont la plupart dans des petites et moyennes entreprises.
Une situation qui a un impact sur la façon de « repenser » le tourisme. Voyons comment cette crise sanitaire peut avoir un impact positif sur le tourisme de demain.
Un tourisme de masse avant la pandémie
Un impact environnemental
Bien avant la crise sanitaire générée par le Covid-19, la situation du tourisme de masse était hors de contrôle. Tellement hors de contrôle que l’activité touristique donnait l’impression d’être dans une sorte de « safari humain ». Qui dit augmentation de la fréquentation dit saturation des lieux, dommages créées aux espaces naturels et à la biodiversité qui n’a pas le temps de se renouveler. Sans oublier la pollution et l’augmentation de l’utilisation des ressources naturelles. Le transport aérien génère en effet beaucoup d’émissions de gaz à effet de serre et contribue au réchauffement climatique. L’avion restant le mode de transport principal, l’impact carbone est considérable. Rappelons que le secteur aérien représente 2 à 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et que son utilisation devrait doubler voire tripler d’ici 2050. Ce qui reste moins que le numérique (en particulier le streaming avec la vidéo…) dont les émissions de gaz à effet de serre sont au même niveau et devrait doubler d’ici à 2025…
Un impact social
De plus, le tourisme de masse permet à des populations au faible pouvoir d’achat de partir pour peu cher, mais au prix d’une dégradation de l’environnement. Le tourisme de masse est donc une menace pour la planète.
La saisonnalité liée au tourisme entraîne également la précarisation des emplois et rend les villes invivables pendant certaines périodes, même pour les touristes eux-mêmes. Pour terminer, un autre fléau est la montée du tourisme sexuel. Notamment dans les pays d’Amérique Latine, Asie du Sud-Est, Afrique et Europe de l’Est, qui implique de plus en plus de mineurs.
Un tourisme qui se veut plus responsable
Un impact en faveur de l’environnement
La pandémie mondiale a bouleversé le tourisme. A tel point que cela a provoqué une réelle réflexion sur le sujet. En effet, l’arrêt forcé du tourisme de masse a nourrit une réflexion sur les dégâts que ce tourisme provoque. Désormais, les enjeux environnementaux montent d’un cran. Sur les sites touristiques abandonnés, la nature a repris ses droits. Par exemple, en Thaïlande, où le nombre de touristes étrangers a baissé de plus de 83% en 2020. De plus en plus d’animaux marins comme des dugongs, des tortues menacées et des requins baleines sont observés.
La tendance se tourne vers une façon de voyager qui soit plus responsable, écologique et humaine, tant pour le bien de la planète que pour les êtres humains qui l’habitent.
Le tourisme de proximité : une tendance fortement durable
Le développement d’un tourisme de proximité, relativement local et durable, pourrait aussi bénéficier d’un regain d’intérêt après la crise. Le tourisme de proximité suscite l’espoir. Il est l’occasion de privilégier des visites près de chez soi plutôt que de franchir des kilomètres afin de passer des vacances au bout du monde. Choisir une destination de proximité apparaît comme une valeur sûre. Protocole sanitaire, facilité d’accès, flexibilité, sont autant d’éléments sécurisants à valoriser.
Pratiquer le tourisme positif
Le tourisme positif correspond au développement d’une offre touristique associant une rentabilité économique avec de moindres impacts environnementaux et des bénéfices sociaux.
Comme le dit le secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme : « Cette crise est une occasion de repenser le secteur du tourisme et sa contribution à l’humanité et à la planète. C’est l’occasion de reconstruire en mieux un secteur du tourisme plus durable, plus inclusif et plus résilient permettant de profiter largement et de manière équitable des bienfaits du tourisme ».
Le Glamping: Le tourisme alternatif
Plus original et souvent insolite, le glamping est une forme de camping qui allie nature, confort et conscience écologique.
Le camping glamour est une nouvelle tendance du tourisme responsable de plein air qui combine luxe, confort, nature et respect de l’environnement. Il révise à la hausse le phénomène du camping. Sans rompre totalement avec le camping traditionnel et tout en conservant son authenticité. Cette forme de voyage permet de découvrir des espaces singuliers et de vivre dans des habitats design, fabriqués dans des matériaux nobles et écologiques.
Une petite touche de luxe dans un voyage durable.
Comment éviter le surtourisme dans le futur ?
1,8 milliard de touristes, soit 1 personne sur 5 dans le monde, c’est le chiffre impressionnant qui devrait être atteint en 2030 selon l’OMT, l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Le tourisme commence à poser problème lorsque, au lieu de contribuer à la prospérité économique d’une ville, il dégrade les conditions de vie de ses habitants. Ces derniers peuvent alors se sentir dépossédés.
Le demarketing touristique
Dans le Tourisme, il consiste à montrer les lieux touristiques tels qu’ils sont vraiment, mais aussi à adopter une stratégie du silence. Pour éviter la surfréquentation, les territoires cessent de promouvoir certains lieux touristiques. En d’autres termes, le demarketing touristique vise à décourager les touristes sur une base temporaire ou permanente.
C’est déjà une stratégie adoptée par certains lieux en saturation touristique. Comme c’est le cas pour Amsterdam. Face à l’afflux ingérable de touristes (en moyenne 20 millions de touristes par an), la mairie d’Amsterdam entend rendre la ville à ses habitants. Pour ce faire, la ville réfléchit à employer les grands moyens comme : interdictions des visites guidées du Quartier Rouge, taxe sur les autres visites de la capitale, lourdes sanctions pour les incivilités commises par les touristes. Egalement des taxes ou péages pour accéder à des sites naturels (ex : parc des calanques de Cassis), interdiction d’accès sur certaines zones ou de mouillage de bateaux à l’écosystème en danger.
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Il s’agit donc d’intégrer une démarche responsable pour faire du tourisme un secteur de moins en moins dégradant.